2 juin 2020
Pour accélérer la reprise de l’activité dans le réseau automobile après la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place une nouvelle formule de la prime à la casse « plus incitative et plus ouverte ». Quatre grands changements sont au programme.
En revanche, pas question d’assouplir les critères des véhicules concernés, d’ailleurs les seuils de CO2 pour les véhicules thermiques ont été de nouveau abaissés.
Qui peut profiter de la prime ?
De base, tous les conducteurs domiciliés en France qui ont un véhicule concerné peuvent en profiter. Mais pour les personnes avec un revenu fiscal de référence par part supérieur à 18 000 €, il faudra acheter un véhicule électrique ou hybride rechargeable avec autonomie suffisante.
L’aide est versée au maximum une fois par personne jusqu’au 1er janvier 2023.
Attention quantité limitée à 200 000 primes, et étant donné le succès de l’avant dernière prime à la conversion, ne tardez pas à venir vous renseigner.
Cette prime à la casse exceptionnelle est limitée aux 200 000 premiers clients qui en profitent. Après, ce sera le retour à l’ancien barème. D’un côté, on se dit que cela laisse une marge de plusieurs mois, si on se base sur le nombre de primes accordées sur l’ensemble de l’année 2019, à savoir 350 000. Mais comme des véhicules plus récents peuvent être mis à la casse, cette prime s’ouvre à tout un nouveau public qui ne pouvait encore en profiter. Attention à ne pas trop tarder donc.
Quels montants ?
Les primes concernent des modèles neufs ou d’occasion.
Personnes physiques avec un revenu fiscal de référence jusqu’à 18 000 €
Personnes physiques avec un revenu fiscal de référence au-delà de 18 000 €
Quels véhicules peuvent être repris ?
Les conditions de reprise sont améliorées, avec un assouplissement du critère d’éligibilité pour la mise au rebut du véhicule pour inclure les véhicules Crit’air 3, en plus donc des Crit’air 4, 5 et non classés. Cela concerne donc :
Selon le gouvernement, cela représente près de la moitié du parc actuel. Il y a quelques conditions à respecter pour le véhicule mis à la casse : il doit appartenir au bénéficiaire de la prime depuis au moins un an, être immatriculé en France, ne pas être gagé, ne pas être considéré comme véhicule endommagé.
L’ancien véhicule doit être remis pour destruction dans les trois mois avant ou les six mois suivant la facturation du nouveau véhicule à un centre « véhicules hors d’usage » agréé ou à une installation agréée de dépollution et de démontage de véhicules hors d’usage
** L’autonomie en électrique en ville « déterminée en application du règlement (UE) 2017/1151 de la Commission du 1er juin 2017 » est supérieure à 50 km.